Sarah

Techniques de choc pour rester en France. Article1 : se marier à un Blanc, un Français

L’immigration, arrêterons-nous un jour d’en parler ? Personne ne le sait et cette thèse est certainement peu probable. Pour les immigrés, arriver en Occident est un véritable parcours du combattant, mais une fois sur place, lutter pour y rester est un autre défi. Un défi qu’il faut relever quitte à vendre son âme au diable.

La tour eiffel
La tour Eiffel

« Tu sais comment je suis arrivé ici ? Tu sais ce que j’ai sacrifié pour être ici ? En tout cas moi, pas bouger. ». Cette phrase on a l’habitude de l’entendre dans les milieux immigrés. Rester coûte que coûte quel que soit le prix à payer.

La première difficulté qui se pose à un étranger entré illégalement ou légalement d’ailleurs en Europe, en France, mais qui désire y rester est d’arriver à exister. Exister, c’est obtenir un titre de séjour légal, exister, c’est travailler et aider les parents laissés au pays. Cette procédure peut paraître banale, mais elle constitue un véritable casse-tête pour ces gens qui ont tout abandonné parfois même leur identité, à la recherche d’un nouvel espoir, d’une vie meilleure, une vie digne.

Pourtant, il y a un paradoxe, le chemin menant à cette dignité tant convoitée et tant recherchée, peut être tortueux, semé d’embûches, d’humiliations, de sacrifices. Les seules choses que ces aventuriers ont à l’esprit, c’est donc de trouver la ou les solutions, le reste, basta !

Le drapeau français
Le drapeau français

First solution : se trouver un Blanc ou une Blanche, rapide et efficace

« C’est speed mon cher, tu sais ceux-là, ils aiment « coller-serrer » ohh, trop de chichis. Si tu lui montres que tu l’aimes, pas de souci, tu rafles le gros lot. »  En ce qui concerne les critères de sélection, ils peuvent longtemps patienter dans les placards en attendant les prémices de l’obtention du titre de séjour. Du gros, du petit, du mince, du vieillot, on s’en fiche. Certains vont même à aller épouser des mamies. Eh seigneur, affaire de papier là ! C’est là que tu découvres la face douce, candide et presque angélique du black. Eh intérêt, quand tu nous tiens !  Le vocabulaire change brusquement.   » Ohh mon cœur, mon amour, je t’aime tellement chéri. Ça va mon petit chat ? Tu me manques mon ange ! » Eh yewanda!  Ce n’est pas le macho qui criait sur sa copine dans les rues de Douala. Ce n’est pas le mec-là qui a jeté les affaires de sa femme dehors une nuit à Yopougon, il l’a même giflée et elle a failli tomber. Eh oui ! C’est bien lui, mais il a bien changé depuis grâce à sa future régularisation, eh pardon grâce à sa Blanche. Il est devenu tout doux.

Le Français ou la Française est donc la solution la plus efficace. Le Blanc c’est connu quand il aime, il s’engage à fond et le mariage va suivre peu de temps après la rencontre. Une fois le mariage fait, l’immigré devenu conjoint d’un Européen est régularisé aussitôt et deviendra français quelques années plus tard. Ce sont ces couples qu’on croise tous les jours dans les rues de Paris, de Bruxelles… On les croise aussi dans le métro parisien ‘’main dans main’’, ‘’bouche contre bouche’’, s’affichant amoureux, tendrement soudés à tel point qu’aucune tempête ne pourrait les séparer. Il y a du vrai, mais les « comédiens », les marchands de rêve en constituent une grande partie.

Il n’est toutefois pas facile de trouver son Blanc ou sa Blanche. Il faut aller les trouver, les dénicher là où ils se cachent. Et çà, c’est un autre combat.

Les terrains de chasse

Les boites de nuit, les plages constituent les terrains de chasse de nos frères, les randonnées deviennent leurs activités préférées. C’est les lieux de toutes les rencontres improbables. Les mecs se découvrent une passion folle pour le sky alors qu’ils n’ont jamais vu çà de leur vie. Il n’y a même pas de neige chez lui. Le look doit aussi changer, il faut être choco (dans le temps, civilisé) et il faut se mettre aussi à ‘’chôkô’’ (parler comme un blanc) c’est-à-dire éliminer l’accent du bled, rouler les ‘r’ pour faire bonne figure devant les amis et parent de la future conjointe.

Aujourd’hui, internet s’est imposé à la société moderne et le monde s’adapte. Les sites de rencontre, les réseaux sociaux, Facebook en premier, Tweeter, Instagram… sont devenus de véritables entreprises d’agence matrimoniale et ça va aussi chercher son blanc ou sa française là-bas. Tout le monde s’y met et même mon compatriote, qui se cherchait tellement qu’il n’avait pas ce temps, le trouve aujourd’hui. Ça va draguer sur internet, il subit échec après échec mais au bout de 97 techniques d’approche et de drague, il fini par trouver sa blanche et les rendez-vous galants sont calés çà et là jusqu’à la victoire finale : « je sors avec une blanche, on a des projets »

La vie de couple

Oui, maintenant que c’est fait, il faut assumer jusqu’au bout : un premier titre de séjour acquis grâce au mariage consenti entre les deux tourtereaux. La partie la plus intéressante donc, c’est lorsqu’ils sont en couple. Les éducations sont différentes. En amour aussi, c’est différent. Il faudra apprendre à embrasser dans la rue, à ne pas s’occuper du regard des autres, apprendre à marcher en tenant la  main, à accepter d’être collés partout. Ce sont des choses qui n’existent pas dans nos sociétés africaines. La pudeur, la honte font partie de notre être, c’est notre éducation. Tu ne verras jamais un couple s’embrasser sur la bouche dans nos pays. Eh bien, quand tu es en couple avec une Blanche, il faut l’apprendre. On est en France, le pays des libertés. Mais, ils y parviennent toujours.

J’ai l’habitude de la dire, les Blancs n’ont pas de problème. Quand c’est blanc, il te le dit et lorsque c’est noir, c’est pareil aussi. Chez nous, on ménage pour ne pas choquer. Du coup, il subit, il subit parce que le bout du tunnel pour lui n’est pas très loin. Quand il rentre dans sa communauté, retrouve ses amis et qu’on lui demande sa ‘’chérie ‘’. Première réponse : ‘’ mes gars, on va faire comment ? Elle est là ohh,  trop jalouse, trop collante, elle ne veut même plus que je sorte, mais je gère’’

Et c’est le prix à payer

A suivre


Ces charognards des cybers

À cette ère d’Internet, ils ont fait des dégâts et n’ont pas fini d’en faire. S’arrêteront-ils un jour ? Fainéants, sans pitié, les brouteurs continuent leur chemin en Côte-d’Ivoire pendant que les politiques traînent encore les pieds à lutter contre eux.

Des jeunes dans un cyber
Des jeunes dans un cyber

Histoire de pouvoir ? Peut-être bien que oui. Les charognards ont envahi la Toile et même le toit. Ils ont envahi les apparts et les banques. Ils sont partout. Ces cyberscriminels, ces  » brouteurs »  comme on le dit chez nous, appliquent leur loi où ils veulent. Ils sévissent à l’extérieur du pays, mais surtout à l’intérieur. Un coup a été porté à notre drapeau national. Ehh oui!! La Côte-d’Ivoire figure sur la liste noire d’Internet. Les adresses IP du pays ont été blacklistées, ternissant ainsi l’image de notre Patrie aux yeux du monde. Comment faire pour sortir de cette impasse? Une seule réponse: la volonté.
Mais où trouver cette volonté? La réponse est bien loin d’être facile.

La volonté, ce mot qui fait défaut à tant de porteurs de la peau d’ébène. Ce mot devenu une maladie que tout le monde a attrapée sauf les blacks d’Afrique (à part une poignée). Il semble qu’un bon nombre des habitants de ce continent quel que soit leur pays produisent des anticorps qui détestent, traquent et tuent ce virus qu’on nomme volonté. Que va-t-il advenir de l’Afrique? Nul ne le sait. Les politiques, du moins la grande majorité censée donner l’exemple et remettre les choses à plat, ont déchanté. Alors, pour l’instant, les Africains peuvent rêver de n’importe quelle image folklorique de leur  » berceau de l’humanité « . Mais la réalité est là, implacable.

Jeunes, beaux et dangereux
Ceci dit. Revenons aux charognards qui ont fait des milliers de victimes, attristé des familles, brisé des vies et qui continuent de semer la désolation sur leur passage. Comment y remédier ? Pour l’instant, personne ne semble le deviner et pourtant il ne devrait pas y avoir mille manières. Il faut les traquer jusqu’au dernier en se servant du même outil qu’ils utilisent à des fins malveillantes : l’Internet. C’est la seule arme qui pourrait permettre de les localiser et les prendre la main dans le sac aux fins de leur réserver le traitement digne des gens de leur espèce. Ces  » brouteurs  » sont présents dans ces lieux appelés cyber.et rien ne semble les arrêter. L’arène est pleine à craquer de ces vautour.s

Jeunes 16-30 ans, beaux pour la plupart, filles et garçons liés par une complicité sans précédent, élèves étudiants ou non, le scrupule fait partie de leur dictionnaire qu’ils ont banni en le jetant à la mer afin que le courant de cette eau trouble l’emporte aussi loin qu’est devenu le jour de leur naissance.
Ont-ils reçu une éducation? Certainement oui, mais la qualité de cette éducation ne reste-t-elle pas à déterminer? Peut-être bien. A-t-elle été bonne ou mauvaise ? A déterminer. Sont-ils conscients de ce qu’ils font ? Assurément, oui. Leurs parents sont-ils au parfum de leurs méfaits ? On ne pourrait et ne saurait le dire.

Un groupe de brouteurs
Un groupe de brouteurs

Un choix facile mais assurément fatal
Le gain, oui le gain et surtout le gain facile. L’appât du gain,  » l’argent facile « , la paresse de mettre la main à la pâte doublée d’une envie macabre d’arracher aux autres ce qu’ils ont mis tant d’années à construire. Ces partisans du moindre effort, symbole d’une jeunesse insouciante, nocive et maudite aux portes de la dérive, n’ont de volonté que de vivre aux crochets des gens.
Fatalité, malédiction ou choix de vie ? Une seule chose est sûre. Le plan mis en place pour piéger leurs victimes révèle les fins stratèges qu’ils sont et met sérieusement en doute une thèse fataliste.
Le désir de rester dans la médiocrité, l’intention de se soustraire au devoir et à la responsabilité qui est la leur, triplée pourtant d’un besoin de vivre comme des rois a transformé ces jeunes et adolescents en opportunistes sans foi ni loi. Ils veulent entraîner les autres dans leur chute brutale, sûrement fatale et dans leur déchéance très prochaine.
Le mensonge, leur arme favorite, la tromperie, leur principe, l’hypocrisie, leur domaine de prédilection. Ils créent douleur et peine autour d’eux, abusent des plus faibles, exploitent et ruinent les plus naïfs. En quête permanente d’une nouvelle proie, ne croisez surtout pas leur chemin auquel cas vous êtes  » morts ».

La volonté politique en crise
Combien de temps continueront-ils à agir ? Personne ne le sait. Les politiques les empêcheront-ils de sévir encore longtemps ? Possible, mais il leur faudra une bonne dose de cette  » épidémie anti-black  » pour y arriver. Mais où l’attraperont-ils ce mal ? La question ne devrait sans doute pas se poser. Evidemment, chez les Blancs. Ils se feraient contaminer en Europe chez les toubabs. Eux (nos politiques) qui y font des tournées à n’en point finir. Le problème, c’est qu’en bons africains qu’ils sont, ils récupèrent toujours tout sauf l’indispensable et l’utile. Alors le virus responsable de  » la volonté  » peut encore attendre chez nos voisins les « whaïty » (les Blancs) et chez la minorité noire qui peut rendre fière une Afrique encore à la croisée des chemins.
Un paradoxe cependant!!! Cette maladie dénommée  » la volonté  » contre laquelle beaucoup d’Africains sont immunisés arrive à atteindre ces brouteurs. Les seuls suffisamment contaminés par le mal qui n’avait jusque-là atteint qu’un petit bout du continent noir.


Le Burkina Faso dans la tourmente ?

Depuis bien longtemps, le monde entier soupçonnait Blaise Compaoré, le président burkinabé de vouloir s’éterniser au pouvoir. Certains l’on affirmé avant même que le concerné ne le dise de vive voix.

Blaise Compaoré
Blaise Compaoré

Au fur et à mesure que 2015 avançait, la langue du cher tout puissant président à commencé à se délier. Il a finalement parlé mais pas de référendum direct comme l’on s’y attendait. Il veut faire changer la loi qui l’oblige à partir en la faisant adopter par l’assemblée nationale. Un projet qui consisterait à modifier l’article 37 de la constitution du Faso qui dit qu’un président n’a droit qu’à 2 mandats maximum et point barre. Cet article qui dérange tant de présidents africains. Une ruse qui lui faciliterait la convocation d’un référendum. Or donc, Blaise n’a-t-il pas assisté à l’échec de son voisin Mamadou Tandja, ex-président nigérien, qui s’est fait renverser à cause de ce même genre de projet.

Avant de le faire directement il y a seulement quelques jours, Barack Obama lui a même conseillé indirectement de s’abstenir avec cette phrase « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes » auquel Blaise répondra un jour lors du sommet des chefs d’Etats africains à Washington que le président américain oublie qu’il n’ ya pas d’institutions fortes sans hommes forts. C’est certainement pour montrer qu’il fait parti de ces hommes forts dont l’Afrique a tant besoin, dont l’Afrique ne peut se passer que Blaise veut changer la constitution pour s’éterniser à la tête d’un pays qu’il dirige déjà depuis 27 longues années.

Certains espèrent qu’il renonce, d’autres pensent qu’il n’aura pas au bout, d’autres encore sont prêts à mettre leur main au feu qu’il n’a pas assez de crans et de pouvoir pour mettre en place ce projet. Mais ce que tous ces gens là ignorent, c’est que la volonté d’un homme assoiffé de pouvoir est comme celle d’un serpent ou d’un crocodile se sentant en danger. Il est capable de tout, du pire c’est-à-dire du crime pour passer son chemin. Blaise Compaoré au pouvoir depuis près de trois décennies, jugées trop longues par bon nombre de ses concitoyens fera-il usage de la force, pour se maintenir encore au pouvoir ? WAIT AND SEE

Une chose reste cependant certaine, l’opposition n’entend pas se laisser faire. La jeunesse ne veut plus se laisser berner. Elles ont procédé à une démonstration de force jeudi 30 octobre. Des milliers de burkinabè dans les rues pour réclamer le départ du président-roi. Bilan, une trentaine de morts. Dans la foulée, le président monarque s’est adressé à la nation, dans un discours dans lequel il dit avoir compris le message de son peuple. Pourtant, il n’est visiblement pas prêt à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat. Pendant ce temps, l’armée a fait un discours de son coté annonçant une transition et un couvre-feu non respecté. Quant à l’opposition, elle réclame le départ immédiat et sans condition de l’ancien militaire. Les manifestants sont encore descendus dans les rues vendredi 31 octobre. Une situation floue à laquelle tout le monde espère une bonne fin mais que tout le monde sait peu probable.